Olivier & Anne Decelle
Aujourd’hui la mondialisation a un peu dissout les particularisme. Nous nous devons de faire un point précis sur ce que nous avons été pour définir ce que nous serons. Pas de mondialisation sans affirmation de sa culture.
La fondation n’a de raison d’être que si nous arrivons à faire la synthèse entre la religion, la culture, les hommes et le produit.
On est de passage juste pour assurer la transmission l’histoire de St Emilion, une histoire très longue par des personnes qui ont des vies très courtes.
Le terroir de demain doit exister avec la même cohérence que le terroir d’hier.
Cultivons ce que nous sommes et recevons les autres.L’histoire d’un terroir est l’histoire d’une autogestion historique.
Existons en tant que ce que nous sommes et pas ce que l’on veut que l’on soit.
Olivier & Anne Decelle,
Château Jean Faure
Fin 2017, le temps était venu pour moi de réunir des femmes et des hommes qui représenteraient la sociologie actuelle de la juridiction de Saint-Émilion, d’ouvrir ainsi autant de portes d’entrée pour d’autres vignerons sur le territoire. Et en même temps d’accueillir à Saint-Émilion nos amis des terroirs du monde.
Par quoi sont-ils unis à ce territoire ? Par l’histoire de ce lieu unique qu’est la juridiction, par leur passion pour le vin, pour leur métier, pour le patrimoine mais aussi par les valeurs de la fondation.
J’ai longtemps hésité à les contacter pour des raisons liées à mon travail de vigneronne en conversion bio et biodynamie. En effet, le modèle de viticulture mis en œuvre par le tandem Decelle est exemplaire à mes yeux, la comparaison difficile. Notre rencontre a été facilitée et la passion du vin a fait la différence. Ce sont des bâtisseurs.